I am Greta

Nathan Grossman, scénariste et directeur de la photographie de documentaires, a décidé pour son premier long-métrage de suivre depuis ses débuts militants la jeune Greta Thunberg : en résulte I am Greta, récompensé par le prix Cinéma Engagement Environnemental des Arcs Film Festival. Adélaïde Charlier, activiste pour le climat, est une des protagonistes du film. Quant à Camille Etienne, également militante écologiste, elle est la porte-parole du collectif "On est Prêt", qui a collaboré avec le festival sur l’élaboration de la sélection "Déplacer les Montagnes". Pierre-Emmanuel Fleurantin, co-fondateur et directeur général des Arcs Film Festival, modère cette rencontre.

I am Greta suit Greta Thunberg, lycéenne de 15 ans, qui entame seule une grève de l’école pour le climat. Quelques personnes la rejoignent, puis bientôt des centaines, des centaines de milliers. Elle devient rapidement une icône planétaire et la porte-parole de millions de jeunes qui veulent changer le monde de demain.

Pour Nathan Grossman, la démarche documentaire permet de revenir de manière plus approfondie sur certains sujets, et ici sur certaines personnalités que le traitement médiatique, à la cadence toujours plus rapide ; elle permet d’établir une relation de confiance telle que celle qu’il a pu tisser avec Greta Thunberg.

Le mouvement autour de la jeune fille, tout comme celui en Belgique de "Youth for climate", sont spontanés, ils ne passent pas par des ONG préexistantes mais viennent de la jeunesse elle-même, et grandissent grâce aux réseaux sociaux et à la médiatisation d'actions à l'origine éclatées comme la grève scolaire pour le climat.

Chaque pays s'approprie ce mouvement et l'adapte à sa culture, comme en France, où Camille Etienne témoigne d'un accent mis sur la démocratie et la recherche de modèles d'organisation représentatifs. Chaque pays peut dans tous les cas avancer dans la lutte pour le respect des accords de Paris, dans le cadre d'des 5 ans de la COP21.

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